Pourquoi équiper son logement d’un humidificateur en hiver ?

L’air hivernal, plus sec qu’en été, amène certains utilisateurs de VMC à coupler leur système de ventilation à un appareil spécifique destiné à maintenir le taux d’hygrométrie de leurs pièces au niveau de confort requis.

Les désagréments physiques et matériel provoqués, en milieu clos, par un air trop chargé en vapeur d’eau, font généralement l’objet d’une littérature scientifique plus importante que les conséquences, pourtant tout aussi néfastes, d’un air intérieur excessivement sec.

Ce dernier phénomène est plus fréquent en hiver : lorsque les températures chutent, l’utilisation quasi quotidienne du chauffage dans les habitats contribue à y réduire le taux d’humidité ambiant. Or il est communément admis que ce degré d’hygrométrie doit « idéalement » se situer dans une fourchette comprise entre 40 et 60% (une norme française – NF EN ISO 7730 – transposant une recommandation européenne, pousse le curseur jusqu’à 70%).

 

Air trop sec : quelles conséquences sur la santé ?

Rappelons que cet indice permet de mesurer la quantité d’eau concentrée à l’état gazeux dans un volume d’air donné. Au-delà ou en deçà de ces deux valeurs de référence, une sensation d’inconfort affecte l’état physique des sujets les plus sensibles : dans le cas d’une pièce trop sèche, la gêne ressentie résulte souvent d’irritations respiratoires, nasales et oculaires (picotements des yeux, saignement de nez, rhumes, bronchites) notamment aggravées par une densité accrue des poussières, plus difficiles à évacuer.

Le phénomène provoque aussi des inflammations plus ou moins sévères sur la peau (démangeaisons, tiraillements, rougeurs voire, dans les cas le plus graves, desquamation).

Autre effet indésirable : l’air froid et desséché, plus lourd et moins mobile que l’air chaud et humide, favorise l’accumulation d’électricité statique à l’origine des petites décharges subies, par frottement, au contact de certaines matières isolantes (les pulls en laine par exemple).

Pour compenser la déficience hygrométrique de l’air hivernal insufflé à l’intérieur de leurs logements ou locaux professionnels, certains particuliers et entreprises choisissent d’associer leur système de ventilation mécanique à un régulateur apte à maintenir le taux d’humidité de leur pièce dans la zone de confort conseillée (au-dessus de 30 ou 40 % selon les besoins propres à chacun, et en fonction des conditions thermiques de leur zone géographique).

 

Comment fonctionnent les humidificateurs d’air ?

Brink Climate Systems, acteur reconnu dans la vente de VMC double-flux, commercialise un appareil conçu pour remplir cette fonction complémentaire de rééquilibrage : baptisé Evap, le dispositif s’installe directement dans la gaine VMC qui dessert le logement en air neuf.

Ce module s’adapte à tous les système de ventilation centralisée. Son fonctionnement repose sur une technologie de type adiabatique (par évaporation), très économe en énergie. Le flux d’air sec puisé à l’extérieur circule à travers une chambre en fibre de verre où il absorbe la vapeur d’eau accumulée, avant d’être injecté au sein la pièce qu’il réalimente en humidité, dans de justes proportions, capables de garantir une atmosphère saine.

Il existe d’autres systèmes comme l’échangeur enthalpique : associé lui aussi à une ventilation mécanique double-flux, il récupère un certain pourcentage de vapeur d’eau dans le flux sortant pour le transférer dans l’air sec entrant.