La VMC double-flux, un barrage contre les pollens et les allergènes
Le retour des beaux jours s’accompagne souvent d’un fléau invisible mais redouté par des millions de personnes : les pollens. Ces poussières microscopiques, disséminées par le vent, sont responsables d’innombrables réactions allergiques, surtout au printemps et en été. Transportés sur de longues distances, les pollens stagnent dans les espaces extérieurs et profitent des ouvertures et des systèmes de ventilation non filtrés pour s’insinuer dans les habitats.
Les effets des pollens et autres allergènes sur la santé sont bien connus. Environ 30 % de la population française souffre d’allergies saisonnières, également appelées pollinoses ou rhume des foins. Et ce constat s’aggrave au fil des années : selon l’OMS, les allergies affecteront 1 français sur 2 d’ici 2050. Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais se manifestent généralement par des éternuements, des démangeaisons oculaires, un écoulement nasal et des crises d’asthme dans les cas les plus sévères.
Ces réactions allergiques sont déclenchées par une hyperactivité du système immunitaire face aux protéines contenues dans les grains de pollen. Parmi les végétaux les plus allergisants, on retrouve le bouleau, le chêne, les graminées ou encore l’ambroisie, dont la pollinisation peut se prolonger jusqu’en septembre.
L’air intérieur est souvent beaucoup plus pollué que l’air extérieur. Un constat mis en exergue par l’Observatoire de la qualité des environnements intérieurs (OQEI) : d’après cet organisme missionné par les pouvoirs publics, la concentration en allergènes dans les espaces clos peut être jusqu’à dix fois supérieure à celle de l’extérieur. Devant ce bilan, l’installation d’un système de ventilation performant devient une nécessité pour assainir l’air des habitats et des locaux professionnels.
Le rôle des filtres dans la VMC double-flux
La ventilation mécanique contrôlée (VMC) double-flux limite l’intrusion des pollens et des allergènes. Là où une VMC simple-flux se contente d’évacuer l’air vicié, la VMC double-flux expulse les impuretés et insuffle de l’air purifié grâce à l’action de filtres adaptés, véritable barrières protectrices contre les allergènes. Ces filtres capturent les particules en suspension, y compris les pollens, les poussières et autres polluants microscopiques.
Il existe plusieurs types de filtres classifiés selon leur efficacité* :
- Filtres grossiers (G1 à G4 / ISO COARSE) : inefficaces contre les pollens, ils servent principalement de pré-filtration pour éviter l’encrassement des conduits. Ils filtrent les grosses particules comme par exemple les insectes, les cheveux etc.
- Filtres moyens (M5 à M6) : ils offrent une meilleure rétention des particules fines, mais restent insuffisants contre les allergènes les plus petits.
- Filtres fins (F7 à F9 / ISO ePM1) : ils sont les plus adaptés pour lutter contre les pollens et les particules fines. Un filtre F7, par exemple, retient plus de 80 % des pollens en suspension.
- Filtres HEPA (H10 à H16) : ces filtres de très haute efficacité sont utilisés dans les environnements médicaux ou les laboratoires. Ils peuvent être contraignants dans les habitats en raison de leur coût et des pertes de charge importantes qu’ils génèrent.
- Filtres à charbon / ISO ePM2.5 : ces filtres agissent sur les odeurs de fumée, la fumée de combustion de bois, et sont également efficaces contre les NOx et le SO2
Pour une protection optimale contre les pollens et allergènes, il est recommandé d’opter pour un filtre VMC double flux de classe F7 (ISO ePM1) minimum, voire F9 dans les zones particulièrement exposées*.
Par ailleurs, la fréquence de renouvellement de vos filtres est importante pour maintenir une barrière efficace contre les pollens et autres particules. Chez Brink, nous recommandons de nettoyer les filtres tous les 3 mois et de remplacer votre filtre F7 par un neuf tous les 6 mois (tous les ans pour les filtres G4). Tutoriel vidéo sur l’entretien des filtres disponible sur notre chaine YouTube.
Pour en savoir plus : consultez notre Guide d’achat des filtres Brink
*La norme EN 779 à l’origine de cette classification a été remplacée en 2018 par la norme ISO 16890 : cette dernière distingue les filtres selon leur efficacité vis-à-vis des PM10, PM2.5 et PM1, c’est-à-dire les particules dont le diamètre est respectivement inférieur à 10, 2,5 et 1 µm. Cette approche permet de mieux évaluer la capacité d’un filtre à protéger contre les polluants de l’air.
Focus sur la solution « Pure Induct » de Brink
Parmi les solutions innovantes disponibles sur le marché, le Pure Induct a été développé par l’entreprise Brink pour réduire l’impact des allergènes et des particules fines dans les espaces intérieurs. Ce système intégré aux VMC double-flux combine plusieurs niveaux de filtration avancés pour assurer une qualité d’air optimale. Sa capacité à retenir jusqu’à 99 % des particules de taille supérieure à 0,4 µm (micron), le rend particulièrement efficace contre les pollens et autres allergènes présents dans les bâtiments.
Cette solution de filtration est très puissante, car elle fait barrage à presque toutes les particules de poussière ultra-fines, les aérosols, le smog, la suie, le pollen, les champignons, les bactéries et virus.
Le Pure Induct se base sur une technologie de filtration optimisée qui, en plus de capturer les polluants, empêche également leur accumulation dans les conduits de ventilation. Ce dispositif garantit ainsi une meilleure durabilité des systèmes de ventilation et une qualité de l’air intérieur nettement améliorée pour les personnes allergiques.
Brink préconise ce module pour les logements situés en zone urbanisée ou à proximité d’une industrie et pour les personnes très sensibles aux contaminants ou aux allergènes.