Quelle est la différence entre une VMC double flux et une VMC simple flux ?
Une bonne ventilation est indispensable dans une maison ou un appartement. En plus d’assainir et de renouveler l’air, cela évite les dégradations sur le bâti (humidité, moisissure…) et limite les problèmes de santé liés à une mauvaise qualité de l’air.
Toutefois, au moment de sélectionner votre VMC, il est important de bien distinguer et comprendre les techniques de ventilation qui s’offrent à vous.
Caractéristiques et avantages/inconvénients de la VMC simple flux
Les premières installations de VMC simple flux datent des années 1980. Peu cher à l’achat et simple à installer, c’est l’équipement que l’on trouve dans la majorité des logements.
Le principe est d’extraire mécaniquement l’air vicié (des pièces humides) à l’extérieur du logement et de créer ainsi une entrée d’air par dépression. L’apport d’air neuf se fait le plus souvent par les grilles d’entrée d’air placées sur les menuiseries et coffres de volets roulants.
Il s’agit d’une technologie simple aussi bien dans sa conception que dans son fonctionnement. Ce mode de ventilation est plutôt préconisé pour les logements anciens, peu étanches à l’air.
La VMC simple flux contribue au renouvellement d’air du logement, mais créée des déperditions thermiques (en introduisant un air froid en hiver, et chaud en été).
À noter : il est possible d’installer une VMC simple flux autoréglable ou hygroréglable. Le second système permettant de réguler plus aisément le taux d’humidité intérieur que le premier.
Caractéristiques et avantages/inconvénients de la VMC double flux
La VMC double flux est le système de ventilation le plus performant si vous cherchez à optimiser la circulation, la température et la qualité de l’air dans votre habitat. Cette technologie permet une parfaite maîtrise des flux d’air (débits, brassage…) pour un renouvellement d’air optimal tout au long de la journée. Une installation de VMC double flux comporte deux réseaux de gaines (un réseau dédié à l’extraction de l’air vicié vers l’extérieur, et un réseau qui introduit de l’air neuf, réchauffé et filtré dans toutes les pièces de vie).
Son fonctionnement est basé sur un échangeur thermique dont le rôle est de transférer les calories de l’air sortant à l’air entrant (et ainsi réduire considérablement les déperditions thermiques liées à la ventilation). Et cela sans que les flux d’air ne se mélangent. A la clé : économies sur le chauffage et confort en toute saison (En hiver, l’air entre à une température très proche de celle de votre intérieur et en été, l’air entrant sera rafraîchi par les calories de l’air sortant).
Autre spécificité : une filtration de l’air a lieu avant d’introduire l’air neuf dans le logement*. Cela contribue à réduire les maladies liées à la pollution de l’air (asthme, allergies, etc.), tout en préservant la santé des occupants.
*À savoir : vous devrez changer les filtres 1 à 2 fois par an pour garantir un fonctionnement optimal et maintenir les hautes performances du système.
En conclusion, que choisir entre une VMC simple ou double flux ?
Pour choisir la bonne VMC, il faut avant tout s’intéresser au niveau d’étanchéité à l’air de votre logement. Si celui-ci est bien étanche à l’air, privilégiez une VMC double flux afin de mieux gérer le renouvellement de votre air intérieur. En plus de limiter les déperditions thermiques (et la facture énergétique), vous bénéficierez d’un air neuf, filtré et réparti de façon homogène dans votre logement.
Si votre logement est ancien, mal isolé ou peu étanche à l’air, vous pouvez vous orienter vers une VMC simple flux. En effet pour envisager l’installation d’une VMC double flux dans ce type de logement, il est préférable d’entreprendre au préalable un projet de rénovation énergétique globale (étude complète : toiture, mur, sol, menuiserie, chauffage-eau chaude, ventilation). C’est un prérequis nécessaire pour que le système soit pleinement efficace et performant.
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